● Nom : Graham
● Prénom : Lorelaï
● Pseudonyme : Sophia
● Nationalité : Canadienne
● Sexe : Féminin
● Âge & Date de Naissance : 20 ans - 5 mai 1991
● Etudes ou Profession : Etudiante en journalisme
● Rang :Gardienne

Lorelaï a de longs cheveux châtain foncés et bouclés d'une brillance sans pareille. Plutôt jolie, elle a une petite moue un peu dédaigneuse sur son visage qui la fait passer pour ce qu'elle n'est pas : fière. Quelques mèches entourent son visage rond et encore enfantin. De beaux yeux verts transperçant vous donne l'impression qu'elle lit en vous et son petit nez retroussé lui donne l'air d'un petit ange. Ses lèvres carmins sont bien dessinées et elle sait les mettre en valeur avec une petite touche de gloss, juste ce qu'il faut. D'assez petite taille, 1m60 et très mince, on penserait qu'un coup de vent pourrait l'emporter mais elle est tout le contraire de ce qu'elle laisse paraître. Enfin, elle a un tatouage sur le bras, représentant une petite chouette. À première vue, cela peut paraître bizarre mais c'est en fait l'un des symboles de la sagesse. De nature assez renfermée, elle a tendance à s'habiller de noirs vêtements assez évasés aux niveaux des manches et des bas de pantalons.

Lorelaï est douce et sage, mais attention à ne pas l'énerver sinon, elle peut se mettre à aboyer. Lorsqu'elle faisait encore partie intégrante du monde réel, elle avait des tendances un peu naïves dues à son jeune âge et elle était aussi légèrement colérique. Son emprisonnement dans le monde onirique lui a donné la "chance" de s'assagir et donc de devenir gardienne. Malgré l'apparence fort "fière" qu'elle donne, elle est plutôt du genre sympa, mais assez timide. À contrario par rapport à son travail de journaliste- qui, chacun le sait est généralement un travail extraverti- elle est très réservée, ne parle pas beaucoup d'elle et ne sait pas faire confiance facilement. Cela est dû, bien évidemment, à l'accident de l'Insomnia où elle s'est un peu laissée aller. De bons conseils, les gens ont toujours eu tendance à aller vers elle afin de pouvoir lui parler et se confier. Souvent d'humeur rieuse, elle aime plaisanter et est parfois même un peu piquante, mais toujours gentille tout de même. Intelligente sans non plus être un génie, elle sait trouver solution à tous problèmes. Sa devise est « Tout vient à qui sait attendre » même si, paradoxalement, elle n'a jamais été du genre patiente. Très curieuse, elle sait aussi se mettre dans de sales draps, ce qui lui a souvent valu des ennuis lors de son temps dans le monde réel. Oui, Lorelaï est un personnage très paradoxal, mélange de blanc & de noir, mais malgré tout, on sait toujours l'apprécier telle qu'elle est.

Née le dimanche 5 mais 1991 quelque part au Canada, Lorelaï fut tout de suite quelqu'un qui savait se faire entendre. En effet, à peine sortie, elle cria comme jamais un bébé n'avait crié ! Grandissant dans une enfance dorée, enfant unique, sa mère, avec qui elle vivait (ses parents étaient divorcés) la choyait et la gâtait tel que l'on gâte un enfant unique. Malgré tout, elle n'était pas du genre « Miss Caprice » et savait partager et se faire des amis dès l'école maternelle.

Sans frère ou sœur à embêter, elle dût trouver des occupations lorsqu'elle était chez elle et que sa mère était occupée au ménage ou autre chose. Elle s'attela donc à un dur exercice : la lecture. En effet, elle apprit, avec tout de même l'aide de sa maman, à lire afin de pouvoir s'occuper. La lecture devint sa passion et dès ses huit ans, elle décida de devenir journaliste et critique de livres tandis que ses camarades de classes voulaient être vétérinaires ou stylistes ! Ceci mit une marge entre elles et les petites filles de l'école mais malgré tout, elle trouvait toujours quelqu'un avec qui s'entendre et, si pas, s’asseyait dans un coin de la grande cour et lisait. La lecture lui donnait un plus et elle faisait déjà peu de fautes d'orthographe. Elle avait de bonnes notes et savait déjà son avenir tout tracé.

Elle continua à grandir, vivant toujours chez sa mère, voyant son père une fois semaine, le samedi, comme le voulait le jugement. Elle arriva à l'adolescence. Commencèrent alors les petits problèmes d'ordre scolaire. En effet, sa première année d’humanité se passa très bien mais la seconde nettement moins bien. Elle arrêta de travailler, prise d'on ne sait quelle folie... Sa mère était impuissante et désespérée... Lorelaï doubla son année. Elle se remit à bosser. Peu. Juste assez pour passer d'année mais, l'année d'après, rebelote. Elle arrêta de nouveau. Elle doubla bien évidemment. Puis enfin, le déclic se fit et elle se remit à bosser sérieusement. Elle ne redevint pas l'élève première de sa classe qu'elle était petite mais fût dans la moyenne. Assez pour satisfaire sa maman, qui ne demandait rien de plus qu'elle réussisse. Cela n'empêche que, par sa crise d'adolescente un peu débile, elle avait perdu deux années de sa vie, deux années de plus sur les bancs de l'école et son avenir de journaliste était peut-être mis en jeu. Malgré tout, à 20 ans maintenant, elle faisait tout son possible pour réussir cette dernière année primordiale avant son passage à l'université.

Hélas, à la Noël, en pleine session d'examen et prise d'horribles insomnies, elle décida d'essayer ce nouveau médicament révolutionnaire qui, d'une part, vous aidait à dormir et, d'autre part, vous faisait rêver. Entrer dans un rêve commun à toutes les personnes sous traitement. Cela devait être révolutionnaire. Alors, sans plus attendre, et ce un week-end, afin d'être sûre de ne pas rater un examen si elle ne se réveillait pas à temps, elle passa le cap et prit le médicament. On connaît la suite, elle ne se réveilla pas.

Pour la première fois depuis un certain temps, Lorelaï dormi bien... Le problème c'est qu'elle ne savait pas comment cela fonctionnait, si elle savait quand retourner à la "réalité". A quoi correspondait le temps du monde des rêves par rapport à celui de la réalité? Alors, elle avait mis un réveil pour une certaine heure le lendemain... Elle comprit qu'elle ne se réveillerait pas après 3 jours dans le monde des rêves car, malgré le fait qu'un rêve puisse paraître long, 3 jours, c'était trop. Beaucoup trop.

Ensuite, elle se rendit compte que d'autres personnes étaient coincées tout comme elle. Ils avaient fondé le groupe des « gardiens ». Elle se joignit alors à eux. Ils l'aidèrent pour lui créer un compagnon. Lorelaï reçut une panthère des neiges qui se nommait Yûki qui signifiait Courage, en japonais. Quand elle se rendit compte que celle-ci parlait, elle fût étonnée mais très vite, elle comprit que, dans ce monde incroyable, tout pouvait être possible.
Très vite, elle fût étroitement liée à Yûki, qui devint sa confidente et sa meilleure amie. Une panthère pour meilleure amie, il n'y a pas à dire, ce monde était vraiment à part...